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Le merveilleux voyage d’une plume…

Merci et bravo à Anouk, 6 ans, pour sa contribution à l’atelier

L’acrobate de l’acrostiche

Anouk

19/04/2020

A comme abeille
N comme nid
O comme olive
U comme uranus
C comme cube
K comme kangourou

N comme noix
I comme igloo
E comme explore
L comme lune
S comme serpent

S comme souris
W comme wapiti
A comme âne
N comme naja
N comme nilgaut

V comme van
A comme avion
N comme Noé
E comme escale
S comme sac
S comme santé
A comme amour

B comme bateau
E comme explore
N comme noir
O comme osmose
I comme incroyable
T comme téméraire

N comme nouille
I comme igname
A comme ananas
U comme ugli
D comme datte
E comme épinard
T comme tomate

 

Mardi 21 avril 2020

Le plaidoyer des petits

 

  • Le temps est long, vos enfants s’ennuient et souhaitent regarder un DVD.
  • Vous n’êtes pas contre, mais vous voulez les voir exprimer leurs arguments.
  • Ce petit exercice permet aux enfants de construire leur réflexion.

Samedi 18 avril 2020

  • Le questionnaire de Proust consiste en une série de questions à se poser sur soi-même.
  • Une fois complété, pourquoi ne pas partager ses réponses en famille et apprendre à se connaître autrement ? Cela permet également d’augmenter sa capacité d’écoute et de se confier.

 

Samedi 11 avril 2020
Merci beaucoup à Faustine pour sa contribution à l’atelier :

Moteur… action !

Faustine

Action. Procuration.

Je marchais, déterminée à le retrouver. Le géant à un œil. Celui qui nous regardait du haut de sa colline quand on s’égarait avec notre troupeau.

Lui-seul pouvait savoir. Lui-seul pourrait nous dire. Lui seul pourrait témoigner de l’innocence de mon papa. Alors j’y allais, déterminée. Je ne lâchais pas même dans les plus grosses montées.

Oh mais j’avais oublié de prendre de l’eau. Et les gâteaux si jamais je le retrouvais ! Bon, ça n’était pas très grave, on verrait plus tard. Priorité papa.

Quand soudain, là-bas, en haut de la falaise, je les distinguais très nettement ces deux silhouettes. Leur ombre contre la lumière couchante du soleil. Elles me faisaient penser aux jeux d’ombre que l’on animait avec mon papa quand la nuit se faisait plus sombre et que mamie pensait que nous dormions déjà profondément. A la lueur de notre lampe torche apparaissaient toutes sortes de joyeuses créatures. On rigolait tellement avec mon papa dans la complicité de notre bêtise gardée secrète. Discrète, ça par contre, je ne crois pas ! Au final, c’est toujours moi qui m’endormais la première. Papa, il n’abandonnait pas facilement les jeux qu’on s’inventait.

Mon cœur battait à toutes vitesses comme si tous ces jeux, tous ces secrets devaient me conduire précisément sur cette route, ce jour-là, l’unique clé pour le retrouver.

Et puis, c’était bizarre. Le mystère allait être levé. Celui-là même que nous avions cultivé si longtemps. Sous les traits esquissés de nos histoires inventées, il pouvait prendre toutes les formes que l’on souhaitait. Aujourd’hui, c’est comme si la forme allait être fixée, encadrée, exposée. Et le mystère dérobé.

Je relevais la tête vers eux. La brise dans la nuque. Je me heurtais sur un rocher, le son clapotant du ruisseau, à humer les pins imposants dans leur silence indolent. C’était délicieux.

Mais je m’égarais. Concentration. Priorité Papa.

Et ces deux silhouettes qui valsaient avec élégance malgré la difformité du plateau. Leur mouvement s’élançait, se défroissait, s’étendait dans l’espace et le temps, la montagne, avec son sourire ridé, en arrière-plan.

Priorité papa, me répétais-je.

Je voulais danser avec eux. Libérée, dans un corps déchaîné, les bras balançants, les pieds sautillants, la tête basculant de gauche à droite, sans chercher ni le rythme, ni l’esthétique. Simplement en étant. Une tâche d’encre projetée sur le papier sans jamais atteindre ses contours.

Priorité…

Un coup de feu. L’homme bascule en arrière, aspiré par la gravité. Un corps de plomb dans un mouvement de plume. Splash.

Elle regarde l’étendue bleue qui l’avale affamée.

Je contemple la lumière bleue qui m’aspire pétrifiée.

Les larmes brouillent nos vues. Le seul espoir, évanoui. L’injustice lancée à grandes foulées.

Elle s’effondre. Je pleure à ses côtés, sur mon canapé.

Elle court dans la rage d’un temps qui lui a échappé. Je m’enfonce essoufflée d’une peine procurée.

Son corps désarticulé, mon corps immobilisé.

Je m’en veux. Je m’en veux de l’avoir lâchée dans ce moment. De m’être laissée emportée à cette rêverie d’espace infini,  les sens affinés, enfin déconfinée.

J’aurais pu revenir cinq minutes en arrière reprendre avec elle dans son élan déterminé. Mais elle, ne pouvait faire marche arrière face à ce qui se tramait et qui indubitablement arriverait.

L’action bloquée, la procuration levée.

Samedi 11 avril 2020

Nous vous proposons aujourd’hui un nouvel atelier :

L’acrobate de l’acrostiche

 

Les enfants composent un poème dont les premières lettres de chaque vers forment leur prénom.

Ensuite, pourquoi ne pas embellir ce poème de dessins et de coloriages, pour le mettre sur la porte de la chambre de vos enfants ?

M comme merveilleuse

A comme amour

R comme rare

I comme intelligente

E comme épanouie

Les poèmes peuvent être plus ou moins longs, on peut imposer un nombre de pieds, des rimes, écrire l’acrostiche d’une même personne et comparer…

Le tout c’est de s’amuser !

Vendredi 3 avril 2020

De l’autre côté du miroir

 

Réécrivez une histoire connue, mais du point de vue d’un autre protagoniste.

Par exemple, du point de vue du loup dans Le petit Chaperon rouge ou dans Les trois petits cochons.

Il faut de préférence une histoire courte, mais surtout, une histoire que vous connaissez bien.

 

Je me lance, Le Petit Chaperon Rouge revisité, ça sent le vécu…

Chère « Mère grand »,
Depuis 3 semaines, me voilà confinée chez moi à cause du Covid. Je sais combien tu appréciais mon petit panier gourmand de confiture et galettes que nous savourions ensemble autour d’une belle histoire que tu me contais.
Les espaces boisés où je gambadais pour venir à toi me manquent cruellement. Je trouve le courage de noircir cette feuille, mon stylo guidé par ton souffle virtuel pour meubler ta solitude.
3 semaines interminables sans se voir, une éternité !! Que faire pour retrouver ces instants de grâce…S’écrire…
La brigade des loups a signé un « pacte des loups » et mis en place un réseau de paniers bio, masqués, gantés, et nous permettra d’échanger nos courriers. Prends soin de toi « Mère Grand » , avant d’ouvrir la chevillette, le mot de passe est « PAX »…

Mardi 7 avril 2020

Et toi, si tu étais…

 

Faites le portrait chinois d’un membre de votre famille, d’une célébrité, d’un ami…

Un portrait chinois consiste à répondre à ces interrogations :

“Si j’étais une couleur, je serais… ; si j’étais un livre, je serais… ; si j’étais un vêtement, un sport, un loisir, un bruit, un personnage de fiction, un animal…”

Christèle

Si j’étais un livre, je serais “Les trois Mousquetaires” parce que “un pour tous et tous pour un…”
Si j’étais un animal, je serais une fourmi car elle a une vie organisée en communauté et ne peut survivre seule
Si j’étais un personnage célèbre, je serais Coluche car aujourd’hui on n’a pas le droit…
Si j’étais un objet, je serais une chaîne, pour l’idée de fraternité
Si j’étais un métier, je serais pompier, car leur devise est “courage et dévouement”
Si j’étais un organe, je serais le cœur…

Qu’y suis je ? LA SOLIDARITÉ

Barbara

Si j’étais une couleur, je serais le bleu.

Si j’étais un vêtement, je serais une jupe.

Si j’étais un sport, je serais le tennis.

Si j’étais un animal, je serais un aigle.

Si j’étais un instrument, je serais une guitare.

Si j’étais un métier, je serais une astronaute.

Si j’étais une fleur, je serais une pivoine.

Si j’étais un pays, je serais le Mexique.

Si j’étais une ville, je serais La Nouvelle-Orléans.

Si j’étais un monument, je serais la Tour Eiffel.

Si j’étais un plat, je serais des lasagnes.

Si j’étais une boisson, je serais de la limonade.

Si j’étais un dieu/une déesse, je serais Athéna.

Si j’étais une pâtisserie, je serais un éclair au chocolat. 

Si j’étais un jour de la semaine, je serais le jeudi.

Si j’étais un chiffre, je serais le 3.

Si j’étais une planète, je serais Saturne.

Si j’étais un objet, je serais un lit.

Si j’étais un lieu, je serais un parc.

Si j’étais une matière, je serais l’histoire.

Si j’étais une créature imaginaire, je serais un dragon.

Si j’étais une heure, je serais 12h.

Si j’étais un élément, je serais de la l’eau.

Si j’étais une saison, je serais  l’hiver.

Mercredi 8 avril 2020

Moteur… action !

 

Il s’agit ici d’écrire une histoire, courte ou longue. La seule consigne : le récit doit commencer en plein milieu de l’action…

Par exemple : “Emma dévala l’escalier pour aller ouvrir la porte. Il était enfin arrivé !”

Christèle

C’est alors que retentirent les cloches de Pâques…Nous qui pensions qu’elles poseraient « un lapin » cette année….On ne se faisait pas d’illusions, dépités, confinés, attristés, éloignés les uns des autres, pas de festivités en famille…Plus de farine, ni d’œufs dans les rayons…
Mais notre poulailler s’était passé le mot, et nos poulettes se sont mises à pondre des œufs…en chocolat…C’est pas pour rien que depuis, on les a appelées Tapioca, Tequilla, Toundra, et Toccata..parce que ça rime avec CHOCOLAT
C’est l’histoire folle que j’ai « pondu » aujourd’hui, au moment où les cloches sonnent…

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